Si vous croisez une crinière de lion verte, c'est que vous avez rencontré Allan, ses cheveux verts, un peu plus foncé que lime, un peu plus pâle que gazon, le met souvent dans l'embarras. Il n'aime pas attirer l'attention, mais avec une telle chevelure, il est dur de détourner son regard. Lui-même est quand même beau physiquement, pas parfait et loin de là, mais quand même, il se trouve mignon. Il est partagé entre vouloir perdre du poids et avoir des muscles et au milieu de ce conflit d'intérêt il a préféré laissé tomber et mangé pour contrer le chagrin, ce qui lui a valu une belle petite bedaine, heureusement, elle ne parait pas s'il n'enlève pas ses vêtements. Il n'aime pas ce déshabiller et montré son corps aux autres, car il ne possède que très peu de poil et il se sent peu viril, surtout au niveau du torse. Il est malaisé avec son corps et ça parait dans son ''sex apeal''. Il est joli, mais pas très attirant dû à son déficit de confiance. D'ailleurs il n'aime pas regarder les gens dans le visage et à souvent la tête penchée vers le sol pour ne pas croiser de regard. Son visage est aussi doux que de la peau de bébé, son manque de poil lui a aussi value une peau saine et sans boutons. Son nez assez long et retroussé au bout et son visage assez rond avec de petites pommettes en dessous des yeux lui donne un petit air de fille, mais son menton et ses lèvres très pâles sont bien masculins, ainsi que sa petite pomme d'Adam qui a plus des airs de cerise que de pomme. Mais, ce qui donne le véritable charme à son visage est probablement ses yeux, vert très pâles tirant sur le jaune au soleil, il est impossible de résister à ses airs de garçon sans défense quand il est gêné ce qui lui a valu le surnom de Baby Face tout au long de son secondaire, surtout avant sa puberté.

Côté vestimentaire, il ne se complique pas la vie, il met un T-shirt et une chemise à manche courte ou longue dépendant le temps de l'année (à Washington pas à Éden) il aime porter des jeans assez longs et déteste les ceintures, il trouve ça contreproductif une fois rendu à la toilette, surtout qu'il est incapable d'uriner debout. Il porte toujours des bas dans ses souliers et déteste être nu pied sur un plancher. Il aime beaucoup porter des accessoires inutiles, comme des bracelets en tissu, des colliers extravagants (qui contraste totalement avec sa personnalité timide) et des chaînes pour ses pantalons. En tout temps, il porte son cube Rubik à sa taille et il aime bien se mettre du vernis à ongle dans ses temps libres. Il porte souvent les mêmes vêtements plusieurs jours de suite, car il a une haine intense envers le lavage du linge qui est long et ardu.

Se perdre est une chose, mais être tête en l'air et égarée comme Allan en est une autre, dans son cas, on peut utiliser le terme ''inexister'', toutes les choses qu'il égare son disparu pour toujours au fond des abysses et il l'est tout autant, il n'a pas de tête et est totalement inconscient de ce qui se passe autour de lui, il lui est arrivé à plusieurs reprise d'oublié d'aller voir Liam pour son temps et d'être passé proche de la mort, heureusement, le duo Will/Liam (comme il l'est appel quand il est seul et défoncé, il trouve le jeu de mot hilarant) est toujours là pour lui, il leurs doit la vie et il le sait, lui-même les considères comme des parents, mais moins exigeant et plus ''smooth''. Allan fait quatre choses dans la vie: dormir, se droguer, manger et espionner la vie des gens. Il adore tous savoir, même s'il oublie deux semaines plus tard, il veut toujours tous connaître, des potins de couple de Liam aux éloges d'amour de William, il ne veut rien rater. Il est extrêmement curieux, ce qui contraste énormément avec sa timidité, il est toujours au milieu de la balance, à savoir s'il va le demander ou pas, s'il doit le faire ou non, sauf dans le cas du duo. D'ailleurs, Liam se fait un méchant plaisir à le tourner en bourrique très souvent, il invente des trucs et les faits accroire à Al après sans aucune difficulté, au point même qu'il a déjà pensé que William était un travesti la nuit, un peu comme un super héros du sexe, le jour il est homme et la nuit, une femme. Sa grande naïveté va bien avec sa bêtise et son côté très gauche. En soi, il égard la plupart de ses trucs, car il les échappe et ne s'en rend pas compte. Il est d'ailleurs très chanceux, car, chacun de ses trucs perdus lui revient de manière plutôt loufoque, il a déjà retrouvé une paire de sous-vêtement dans une théière.Ça plus grande qualité reste sa gentillesse, il possède un tas de valeur, qu'il ne veut pas abandonner malgré sa vie difficile, jamais il ne volera la vie de quelqu'un d'autre et surtout jamais il ne pourra être en accord avec le système des écrivains. Pour Allan, personne ne devrait avoir le droit de vie ou de mort sur les autres et surtout bâtir une société basée sur cette philosophie débile de temps et de mort.

Avant que son compteur ne démarre, il n'avait jamais anticipé sa propre mort, il vivait gratuitement et ne voyais pas le mal, mais le jour ou le compteur s'activa, il compris que des gens étaient morts pour vrais et que jamais il ne servirait quelconque entité dépourvue de pitié. Après 18 ans de travail acharnés et d'étude en médecine, il a décidé de simplement abandonner tout le temps qui lui restait et attendre la mort. Il était vierge, jamais il n'avait goûté à l'amour trop absorbé par le travail et l'avenir. Il n'avait jamais voyagé, manque de temps pour ses rêves. Maintenant, il pouvait tous laissé tomber et attendre la fin. Il est tellement enfoncé dans ses propres ombres, qu'il en est devenu dépressif, paresseux et défaitiste, personne ne peut finir heureux. En ce moment, ses propres pensées l'auto-détruise, il a perdu la foi, le gout de vivre et le plaisir de l'accomplissement, ne laissant que l'amer goût de n'avoir rien accompli pendant toute sa vie.

Pour oublier le temps qui passe, il chante, plus jeune il avait pris des cours de chant et il sait jouer du violon, du piano et de la flûte mais, il a abandonné tous ses loisirs pour travailler plus fort. Sa voix est magnifique, seulement encore, sa gêne l'empêche de chanter devant les gens et il ne chante que lorsqu'il est seul. L'objet le plus important à ses yeux est son cube Rubik, il l'a reçu à sept ans de sa mère (dernière chose qu'il possède de sa vie avant Eden) et la seule chose qu'il ait accomplie dans toute sa vie. Chaque nuit, avant de dormir, même s'il est défoncé, sou et qu'il lui manquerait ses deux bras, il le finirais quand même.

‘’ Avant Eden, y avait-il vraiment quelque chose, j’en suis venu à penser que nous avons toujours été ici, des esclaves enchainés aux destins tragiques, en quêtes constante de l’immortalité, au final, notre chrono est notre Graal et nous sommes tous les chevaliers de la même tables, seulement la nôtre n’est pas ronde mais rectangle, avec au bout les écrivains. Dans ma vie imaginaire, j’avais une mère, un père, j’étais enfant unique et étudiant de médecine. Au final, ce que j’ai perdu était une obsession, j’ai toujours eu pour objectif de devenir le meilleur, performé et avoir un avenir radieux. On rêve d’une fleur et voilà, vous êtes rendu un esclave dans un monde ou la vie est facultative et où la mort est probablement votre plus proche amie. ‘’

Allan commençais à avoir froid, il se recroquevilla sur lui-même maintenant en position petit bonhomme dans un coin entre un mur de brique et un containeur. Il regardait agacé le plancher et fini par lancé un reste d’objet non identifié tous droit sortit des poubelles.

‘’ Voilà maintenant je suis fou, je me parle tout seul, je raconte du gros n’importe quoi en espérant trouver le bonheur, Je donne mon temps pour du bonheur et j’ai aucune satisfaction, je vais aller porté plainte à l’union des consommateurs, je suis fâché maintenant, je vais mal dormir.’’

Comprenant à qu’elle point ce qu’il venait de dire était absurde il finit par éclaté de rire, un rire malsain, un rire mouillé de larme sous le choc des réalités. Il avait choisi de fuir le système, d’être pauvre et de mourir en s’achetant de la drogue et espéré avoir un minimum de bonheur. La vie était dure ici, il était seul et n’avait rien à faire avant la fin, peut-être devrait-il se payer une pute pour avoir moins de temps et plus de plaisir. Il s’était même demander s’il pouvait donner du temps comme on donnait du sang à Washington. Pour lui la nuit faisait que commencer, une autre injection et il serait déjà ailleurs.

‘’ At midnight, the clock plays tick-tack murmurs ring the start of dreams. Gazing a convexo-concave city from the top of clouds…‘’

Malgré que sa voix fût faible, il trouvait cette chanson toujours aussi rassurante. Il chantait tout bas, pourtant si quelqu’un était passé au même moment, il aurait cru qu’un ange chantait pour sa fin, la dernière mélodie. Allan signifiait harmonie, ironique pour quelqu’un qui agonisait défoncé par les médicaments et drogues en tout genre. Il lui restait une journée à vivre, il pouvait bien chanter cette chanson qu’il aimait.

‘’ Flashing faintly and a stray comes around. We are singing while looking for you in order that the feeling voice from afar will be able to be delivered some day’’

Quelqu’un le cherchait-il vraiment, si comme il le croyait, son existence n’avait jamais existé, alors, personne n’aurait à le chercher parce qu’il n’aurait tout simplement aucun motif pour être là. Un vulgaire ange brisé, vide et dépourvue d’aile. Au début, avant que l’horloge ne coule, il trouvait cet endroit parfait, comme si il était un étranger au Paradis. Mais au final, le paradis était l’étranger de cette place, il n’avait jamais vraiment cru à la religion, mais s’il y avait vraiment un dieu, laissait-il vraiment tout le monde crever come des charognes, comme si chacun était un pêché à lui seul. Qu’avait-il fait pour mériter sa ?

‘’ At the night of the falling stars the north wind goes through a street and no tidings from the person I have wanted to see.I just draw the following day. The star takes a wish and calmly sparks in that sky. We dream a happy dream in our sleep.’’

Il sortit des substances illicites de ses poches, il passa un gros 45 minutes à fumé, s’injecter, avaler, inhaler, bruler, aspirer et broyer. Il voulait absolument tout finir ce qu’il avait sur lui cette nuit, sa dernière, avec un peu de chance, il mourrait peut-être avant la fin du chrono et ainsi, déjouer le destin telle qu’écrit par les écrivains. Il marmonna la suite de la chanson, bien qu’elle fût rendu incongrue après tout ce qu’il avait ingérer.

‘’ How many wishes will we make now’’

*Combien? Même si chacun faisait un vœu, les vœux ne se réaliseront jamais… Moi j’ai rêvé de ne pas mourir seul… et je vais rester seul avec moi-même*

Malheureusement pour lui, il se réveilla le lendemain, avec un gros mal de tête. Il aurait préféré mourir mais, ce ne fut pas le cas, il devrait endurer chacune des secondes qu’il lui reste à vivre. Il finit par se convaincre d’aller racheter son bonheur et d’attendre la fin. Il finit par aboutir dans une boutique loin d’être conseillable. Un magasin qui vendait ce qu’il cherchait exactement….

de l’espoir…